Le Conte de fée…thérapeutique!

Ludique et très efficace pour dédramatiser son histoire de vie et la replacer dans un contexte plus élevé, sans émotion.
Sur le mode :  » Il était une fois … »,  la création de son conte et son interprétation!

Pour exemple, en voici un …

Conte … pour dire

Il était une fois une petite fille très triste et très malheureuse qui vivait au fond d’un tonneau.  Cela faisait très longtemps qu’elle était là à regarder par un petit trou rond, le monde qui s’agitait à l’extérieur et la terrorisait.  Elle aurait bien voulu y aller mais elle ne savait pas comment faire et surtout si c’était bien pour elle.  On ne lui avait rien appris.  Elle était tellement habituée à être dans son tonneau que souvent elle ne s’en rendait même pas compte et parfois cela lui pesait vraiment.  Mais elle ne connaissait que ça!

Cela avait commencé le jour où elle avait décidé de franchir cette porte.

Elle habitait alors un pays merveilleux. Une belle nature, de grands et beaux arbres, des ruisseaux, des cascades, des animaux vivant paisiblement avec elle et sa famille.  Bonheur, joie et sérénité.  Quelle belle atmosphère!

Un jour, elle a su qu’il lui fallait ouvrir la porte, celle du voyage et des apprentissages.  La porte franchie, le monde qu’elle trouva était fort différent, sombre, bruyant, inquiétant mais impossible de revenir en arrière.

Elle avançait sur un chemin caillouteux et pas très confortable, c’était plutôt aride, désertique.  Visiblement elle était attendue car 2 personnes étaient là, au bout du chemin.  Une sorte de géant sale et dégoulinant avec un appétit féroce et un grand serpent visqueux et froid qui tentait de sourire.  Dans la cabane qu’ils occupaient, il y avait un tonneau.  L’ogre le lui désigna en hurlant, le doigt menaçant et lui ordonna d’y pénétrer.  Le serpent tournait autour d’elle et du tonneau, un peu gêné mais visiblement d’accord.

C’est depuis ce temps là qu’elle est dedans et n’en est jamais sortie!  Il y avait bien un autre habitant avec eux dans la cabane mais il était parti ailleurs, elle avait des nouvelles de temps en temps.

Son tonneau avait été déplacé dehors.  Parfois elle hélait les gens qui passaient, s’arrêtaient et repartaient car elle disait et pensait qu’elle  ne pouvait pas sortir de son tonneau.  Elle voyait de moins en moins l’ogre et le serpent qui n’avaient pas été très gentils.

Elle se rendit compte un jour qu’un arbre s’étendait au dessus d’elle et son tonneau.  Il lui semblait grand et protecteur mais elle ne s’y était jamais vraiment intéressée.

Il lui envoyait ça et là quelques petites graines qui tombaient au fond du tonneau.  Au début elle ne les remarqua même pas.  Puis il y eu tant qu’elle finit pas se demander ce qu’elle pouvait en faire.  Elle se mit à y goûter et  plus elle en mangeait, plus elle en voulait.  Elle en raffolait.  C’était ses petits bonheurs!  Ces graines allaient directement dans son cœur.  Un petit bonheur par ci, un petit bonheur par là, c’était bientôt devenu un grand bonheur!  Et les graines étaient inépuisables!

Quelle chance pensa t-elle d’être sous cet arbre merveilleux!

En l’examinant attentivement, elle se rendit compte de son importance, de son ampleur.  Ses nombreuses branches et leurs ramifications emplissaient tout l’espace.  Ses racines plongées dans la terre ressemblaient à un vaste réseau inextricable.  Les branches et les racines se rejoignaient.  Tout était relié, les éléments de la nature, les animaux, les plantes, les hommes et elle aussi.  Tous faisaient partie de ce Grand Tout, organisé et lumineux!  Quelle découverte!  Elle ne l’avait jamais vu ainsi!

Son cœur nourri  jour après jour  de petits bonheurs avait grossi, l’avait obligée à se relever, se tenir droite et c’est ainsi qu’elle avait pu découvrir ce qui se passait au dessus d’elle.

La fin de l’histoire?  Le début d’une autre!

Le tonneau, elle n’en a plus besoin!  A quoi bon?

 » Reliée au Grand Tout, je ne risque rien!  D’ailleurs les autres non plus mais le savent ils?  Je peux décider de rester dans ma prison mais je peux aussi décider d’en sortir pour contempler les merveilles qui m’entourent.  Il y a tant à voir et à accomplir!  » 

Un jour, elle le sait , elle retournera dans ce beau pays d’où elle vient! Mais pas encore!

<script>
(function(i,s,o,g,r,a,m){i[‘GoogleAnalyticsObject’]=r;i[r]=i[r]||function(){
(i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o),
m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m)
})(window,document,’script’,’//www.google-analytics.com/analytics.js’,’ga’);

ga(‘create’, ‘UA-52216436-1′, ‘surlescheminsdelavie.com’);
ga(‘send’, ‘pageview’);

</script>